Alireza Zakani est le fondateur de la “Société des partisans de la révolution islamique” et un membre du Corps des gardiens de la révolution iranienne (IRGC), un corps paramilitaire que le Parlement européen a appelé à inscrire sur la liste des groupes terroristes de l’UE.
La visite du maire de Téhéran, Alireza Zakani, à Bruxelles lundi a provoqué un tollé en Belgique et des critiques virulentes sur les réseaux sociaux.
M. Zakani, partisan de la ligne dure et qui a été nommé maire de Téhéran en 2021, était dans la capitale belge pour participer au sommet urbain 2023.
Sa participation a suscité une attention particulière car il est le fondateur de la “Société des partisans de la révolution islamique” et un membre du Corps des gardiens de la révolution iranienne (IRGC), un corps paramilitaire que le Parlement européen a appelé à inscrire sur la liste des groupes terroristes de l’UE car il a été impliqué dans la répression brutale des manifestations de rue contre le régime iranien depuis 2022. M. Zakani a été à la tête de l’organisation étudiante Basij, qui a été sanctionnée par l’Union européenne en mai pour violation des droits de l’homme.
Il était également candidat au poste de président, mais il a retiré sa candidature en faveur d’Ebrahim Raisi, un autre dirigeant intransigeant du régime.
Selon les médias belges, l’Iranien a même été invité à s’exprimer lors d’un événement organisé à l’hôtel de ville de Bruxelles, où il a rencontré le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close.
Pascal Smet, secrétaire d’État du gouvernement régional bruxellois, dont le bureau était chargé d’inviter les participants au sommet, est confronté à de vives réactions, tant dans la ville qu’au Parlement fédéral, notamment en raison de la récente détention du travailleur humanitaire belge Olivier Vandecasteele, qui a été libéré de conditions inhumaines aux mains des autorités iraniennes dans le cadre d’un échange de prisonniers comprenant la libération par la Belgique d’un diplomate iranien condamné à 20 ans de prison en Belgique pour un complot de 2018 visant à faire exploser un rassemblement de l’opposition iranienne près de Paris.
“C’est choquant et regrettable”, a déclaré le député libéral bruxellois David Leisterh. “Je demande des explications : dérouler le tapis rouge à ceux qui prennent des otages n’est pas acceptable.”
La députée fédérale belge Sophie Rohonyi a accusé M. Smet de soutenir le régime iranien qui “réprime sa population dans le sang”. Elle a qualifié l’invitation de “faute politique grave”.
M. Smet n’a pas nié son rôle dans la facilitation de l’obtention d’un visa pour l’Iranien. Le ministère des affaires étrangères aurait déconseillé de délivrer des visas aux représentants du régime iranien, mais un visa pour Zakani a été délivré après que M. Smet a minimisé les inquiétudes à son sujet.
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