Le Maroc réfute ‘catégoriquement’ un rapport d’Amnesty International sur une ‘’supposée’ utilisation d’un logiciel israélien pour espionner un journaliste

”Ni Amnesty International ni les 17 journaux qui ont publié les informations contenues dans le  rapport n’ont jugé utile de recouper celles-ci auprès des autorités marocaines ou de recueillir leur version,’’ s’étonne-t-on à Rabat où l’on parle d’une ‘’véritable opération de déstabilisation diplomatico-médiatique visant le Maroc’’.

Les autorités marocaines ont ‘’catégoriqueent’’ réfuté les allégations d’Amnesty International qui dans un rapport accuse ‘’sans preuves tangibles’’ le Maroc d’avoir utilisé un logiciel d’espionnage produit par une société israélienne pour ‘’espionner’’ un journaliste marocain, Omer Radi.

Rabat a démenti être en possession du logiciel en question, mis au point par la firme israélienne NSO.

Le rapport de l’organisation des droits de l’homme, selon lequel le téléphone du journaliste aurait été piraté, a fait l’objet de plusieurs publications dans la presse international mais pas le démenti de Rabat.

Pour le Maroc, ces accusations ne sont que des ‘’allégations infondées’’ qui ne sont accompagnées d’’’aucunes preuves tangibles’’.

”Ni Amnesty International ni les 17 journaux qui ont publié les informations contenues dans le  rapport n’ont jugé utile de recouper celles-ci auprès des autorités marocaines ou de recueillir leur version,’’ s’étonne-t-on à Rabat où l’on parle d’une ‘’véritable opération de déstabilisation diplomatico-médiatique visant le Maroc’’.

Les autorités marocaines ont ‘’fermement’’ sommé le directeur exécutif d’Amnesty au Maroc, Mohammed Sektaoui, à fournir dans les plus brefs délais des ‘’preuves tangibles’’ étayant ces accusations.

 

Yossi Lempkowicz:
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