Ségolène Royal aux funérailles des quatre juifs français tués à l’Hyper Cacher: ‘L’antisémitisme n’a pas sa place en France’

JERUSALEM (EJP)—‘’L’antisémitisme n’a pas sa place en France’’, a déclaré mardi la ministre française Ségolène Royal qui représentait la France lors des funérailles des quatre juifs tués vendredi dernier par un terroriste islamiste dans un supermarché casher, exprimant la ‘’détermination sans failles’’ du gouvernement français à lutter contre les actes visant les juifs.

‘’ Je veux vous assurer ici de la détermination sans failles du gouvernement français à lutter contre toutes les formes d’actes antisémites’’, a-t-elle ajouté.

“Chaque coup porté à un juif est un coup porté au peuple de France”, a-t-elle ajouté.

Philippe Braham, Yohan Cohen, Yohan Cohen et François-Michel Saada, les quatre victimes de l’attaque du magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes, ont été enterrées mardi midi dans le cimetière Har Hamenouhot (mont du Repos) à Givat Shaul. Il s’agit du même cimetière où avaient été inhumés en 2012 les trois enfants et l’enseignant juifs tués en France par le djihadiste Mohamed Merah et Ilan Halimi.

Les quatre victimes de l’Hyper Cacher ont été décorées de la Légion d’honneur à titre posthume. “Nous devons aux victimes la reconnaissance officielle de la nation. Vous êtes la République. C’est pourquoi au nom du président de la République je m’adresse à vous, je vous fais chevaliers dans l’ordre de la Légion d’Honneur et je vais remettre les insignes à vos familles en deuil”, a déclaré Ségolène Royal.

Le président israélien Reuven Rivlin, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le chef de file de l’opposition Isaac Herzog ont pris part à la cérémonie.

Prenant la parole, le président Rivlin a souligné que Philippe Braham, Yoav Hattab, Yohan Cohen and Francois-Michel Saada ont été tués parce qu’ils étaient juifs, parlant de ‘’haine des juifs qui cherche à frapper là où il y a vie juive’’.

M. Rivlin a appelé les dirigeants européens à mettre un terme à ces actes de violence antisémite. ‘’C’est aux dirigeants européens à qui il revient d’agir et de s’engager à mettre en œuvre des mesures fermes afin de rendre aux Juifs en Europe un sentiment de sécurité’, à Toulouse, Paris, Bruxelles ou à Burgas’’.

“Nous ne pouvons accepter qu’en 2015, 70 ans après la fin de la seconde guerre mondiale les Juifs aient peurs de se promener dans les rues d’Europe en portant des kippot et des tzizit’’, a-t-il lancé.

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