“Nos relations ont connu des hauts et des bas dans le passé, mais à partir de maintenant, nous ne travaillerons ensemble que sur les hauts. L’Union européenne et Israël ont le potentiel d’une merveilleuse amitié”, a déclaré le Premier ministre Naftali Bennett lors de sa rencontre avec Roberta Metsola à Jérusalem.
“Laissez-moi être clair : l’Europe soutiendra toujours le droit à l’existence d’Israël”, a déclaré Roberta Metsola à la tribune de la Knesset.
“Je ne serai pas ambiguë : être antisémite, c’est être anti-européen. Et chaque jour, nous assistons encore à des attaques contre des Juifs, contre des synagogues.”
Roberta Metsola avait entamé sa visite en Israël par une controverse lorsqu’elle a critiqué la décision d’Israël de refuser l’entrée à un parlementaire européen, Manu Pineda, un Communiste espagnol qui préside la délégation du Parlement européen pour les relations avec la Palestine, pour ses activités anti-israéliennes, notamment ses appels au boycott d’Israël et ses rencontres avec des hauts responsables de groupes terroristes.
Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a rencontré la semaine dernière la présidente du Parlement européen Roberta Metsola à Jérusalem.
Il s’agissait de la première visite officielle de Metsola hors d’Europe depuis son élection à la tête de l’assemblée de l’UE en janvier.
Selon le bureau de Bennett, les deux dirigeants ont échangé leurs points de vue sur les implications de la guerre en Ukraine et la nécessité de lutter contre l’incitation à la violence. Ils ont également souligné l’importance d’une coopération plus étroite entre Israël et l’Union européenne (UE) dans plusieurs domaines, notamment la sécurité alimentaire et l’énergie.
“Nos relations ont connu des hauts et des bas dans le passé, mais à partir de maintenant, nous ne travaillerons ensemble que sur les hauts. L’Union européenne et Israël ont le potentiel d’une merveilleuse amitié”, a déclaré M. Bennett.
La présidente du Parlement européen avait commencé son voyage en Israël par une visite de l’université de Tel Aviv et de Yad Vashem. Après sa visite à l’université, Mme Metsola a tweeté qu’elle avait été impressionnée par “l’engagement, les questions et les idées avancées par les étudiants.”
Au cours de sa visite de Yad Vashem, Mme Metsola a visité l’exposition “Flashes of Memory” et a pris part à une cérémonie commémorative dans le Hall du souvenir, ainsi que le Mémorial des enfants.
Metsola s’est également adressée à la Knesset, le parlement israélien, lors d’une session spéciale.
“Laissez-moi être claire : l’Europe soutiendra toujours le droit d’Israël à exister”, a-t-elle déclaré sous les applaudissements.
Faisant référence à sa visite à Yad Vashem, Mme Metsola a déclaré : “Il me peine de dire qu’aujourd’hui, nous assistons à une montée de l’antisémitisme. Nous savons que c’est un signal d’alarme pour l’humanité. Et cela compte pour nous tous”.
“Je ne serai pas ambiguë : être antisémite, c’est être anti-européen. Et chaque jour, nous assistons encore à des attaques contre des juifs, contre des synagogues.”
Le Parlement européen, a-t-elle promis, “s’engage à briser le cycle” et à “combattre l’antisémitisme.”
Abordant la perspective de paix entre Israël et les Palestiniens, Mme Metsola a affirmé le soutien continu du Parlement européen à “une solution à deux États – avec un État d’Israël sûr et un État palestinien indépendant, démocratique, contigu et viable vivant côte à côte dans la paix et la sécurité.”
“Des progrès sont possibles”, a-t-elle insisté, citant l’ouverture des relations entre Israël et plusieurs pays arabes en 2020. “Les accords d’Abraham pouvaient bien sembler inconcevables il y a encore peu de temps, mais ils ont prouvé que l’histoire ne doit pas toujours se répéter.”
Mme Metsola, qui est une femme politique maltaise et membre du Parti populaire européen (PPE), le plus grand groupe de l’assemblée de l’UE, avait entamé sa visite en Israël par une controverse lorsqu’elle a critiqué la décision d’Israël de refuser l’entrée à un parlementaire européen, Manu Pineda, un Communiste espagnol qui préside la délégation du Parlement européen pour les relations avec la Palestine, pour ses activités anti-israéliennes, notamment ses appels au boycott d’Israël et ses rencontres avec des hauts responsables de groupes terroristes.