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Meurtre de René Hadjadj à Lyon : l’enquête élargie pour déterminer la motivation antisémite

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Dans la soirée du 17 mai, le corps de René Hadjadj, 89 ans, a été découvert sans vie, juste devant son immeuble à Lyon. Il a été poussé vers la mort depuis le balcon de son appartement situé au 17e étage. Ceci rappelle le meurtre en avril 2017 de Sarah Halimi, une femme juive de 64 ans qui a été battue et torturée dans son appartement parisien par un intrus islamiste, qui l’a ensuite éjectée de son appartement du troisième étage.

Un procureur de la ville de Lyon a déclaré vendredi que l’enquête sur le meurtre brutal de René Hadjadj au début du mois sera élargie pour déterminer si les faits sont de nature antisémite.

Dans la soirée du 17 mai, le corps de l’homme de 89 ans a été découvert sans vie, juste devant son immeuble à Lyon. Il a été poussé vers la mort depuis le balcon de son appartement situé au 17ème étage.

Ce meurtre rappelle celui en avril 2017 de Sarah Halimi, une femme juive de 64 ans qui a été battue et torturée dans son appartement parisien par un intrus islamiste, qui l’a ensuite éjectée de son appartement du troisième étage. Après ce qui a été largement considéré comme une enquête bâclée, son meurtrier, Kobili Traore, a été déclaré non coupable pour cause de folie passagère car il était sous l’effet du cannabis.

“Suite à des éléments recueillis sur les réseaux sociaux et qui viennent d’être portés à la connaissance du parquet, ce dernier a décidé d’élargir la saisine des juges d’instruction à la circonstance aggravante d’un acte commis à raison de l’appartenance de la victime à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée”, a déclaré vendredi le procureur de Lyon, Nicolas Jacquet.

Le voisin de Hadjadj, âgé de 51 ans, à qui il rendait régulièrement visite, est soupçonné de l’avoir poussé du 17e étage après une dispute. Le suspect a été mis en examen et placé en détention provisoire.

Le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme (BNVCA) a annoncé la semaine dernière son intention de se porter partie civile dans cette affaire.

“Le BNVCA ne peut se résoudre dans un contexte de montée de l’antisémitisme à ce qu’un acte d’une telle barbarie ne soit pas étudié avec l’attention requise, y compris celle du contexte dans lequel évoluait le voisin”, écrit l’association.

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