BRUXELLES (EJP)—Le Premier ministre belge, Charles Michel, figurait parmi les quelques centaines de personnes qui se sont rassemblées dimanche après-midi devant le Musée juif de Belgique à Bruxelles pour rendre hommage aux victimes de l’attaque terroriste commise l’an dernier contre l’institution.
Il y a un an jour pour jour, un homme armé pénétrait dans le hall du Musée Juif, rue des Minimes à Bruxelles, et abattait froidement quatre personnes. Emanuel et Miriam Riva, un couple de touristes israéliens, et Dominique Sabrier, une bénévole française, sont morts sur le coup. Alexandre Strens, le préposé à l’accueil, est décédé de ses blessures une dizaine de jours plus tard.
L’auteur présumé de l’attaque, Mehdi Nemmouche, un Franco-Algérien de 29 ans qui s’était rendu en Syrie pour combattre auprès de groupes dihadistes, avait été arrêté dans le sud de la France quelques jours après les faits. Trouvé en possession d’armes similaires à celles visibles sur les caméras de surveillance du musée, il a été extradé vers la Belgique. La date de son procès n’a pas encore été fixée.
“En tant que Premier ministre, je tiens à souligner la détermination de l’ensemble du gouvernement dans cette lutte en faveur des valeurs fondamentales et de la sécurité. Nous ne serons jamais en mesure de réduire le risque à zéro, mais nous pouvons, par contre, prendre des mesures pour améliorer la sécurité et c’est ce que nous avons commencé à faire l’année dernière”, a déclaré Charles Michel.
Dans son discours, le maire de Bruxelles, Yvan Mayeur, a déclaré: ”Un an après il faut maintenir une expression de révolte et de colère par rapport à cet acte violent qui a tué des gens parce que juifs, dans un musée juif. C’est un acte terroriste et antisémite qui est pour nous inacceptable et certainement dans une ville comme Bruxelles qui est une ville ouverte, cosmopolite où se côtoient 160 nationalités dans un vivre ensemble qui est le choix que nous avons fait pour cette ville”.
”Bruxelles est juive car tous les juifs ont leur place à Bruxelles”, a-t-il ajouté.
Les juifs de Belgique éprouvent une inquiétude croissante face à la recrudescence des actes antisémites depuis plusieurs années et quelque 250 d’entre eux ont quitté le pays pour Israël l’an dernier.
Un an plus tard, et après les attaques contre un supermarché casher à Paris (4 morts) et contre une synagogue à Copenhague, la communauté juive met en garde: c’est la démocratie dans son ensemble qui est menacée par la poussée djihadiste.
La cérémonie au musée juif s’est terminée par un allumage de bougies, en hommage aux quatre victimes.
Le musée, rouvert quatre mois après l’attentat, est resté exceptionnellement fermé dimanche en signe de deuil.
. les quelque 500 personnes présentes ont pu allumer une bougie devant la plaque commémorative installée à l’entrée du Musée.
“En tant que Premier ministre, je tiens à souligner la détermination de l’ensemble du gouvernement dans cette lutte en faveur des valeurs fondamentales et de la sécurité. Nous ne serons jamais en mesure de réduire le risque à zéro, mais nous pouvons, par contre, prendre des mesures pour améliorer la sécurité et c’est ce que nous avons commencé à faire l’année dernière”, a déclaré le Premier ministre.
Le maire de Bruxelles a rendu hommage dimanche, devant plusieurs centaines de personnes, aux quatre personnes tuées il y a un an dans l’attentat au musée juif de Bruxelles.
«Bruxelles est juive car tous les juifs ont leur place à Bruxelles”, a déclaré Yvan Mayeur, maire de Bruxelles, lors de cette commémoration privée à laquelle a assisté le Premier ministre belge Charles Michel. Dans son intervention devant le musée, fermé exceptionnellement dimanche à cette occasion, le maire a renouvelé sa condamnation de cet attentat commis le 24 mai 2014 par un homme qui avait ouvert le feu dans le hall du musée, faisant quatre morts, avant de prendre la fuite.
«Un an après il faut maintenir une expression de révolte et de colère par rapport à cet acte violent qui a tué des gens parce que juifs, dans un musée juif. C’est un acte terroriste et antisémite qui est pour nous inacceptable et certainement dans une ville comme Bruxelles qui est une ville ouverte, cosmopolite où se côtoient 160 nationalités dans un vivre ensemble qui est le choix que nous fait pour cette ville», a poursuivi M. Mayeur. Les juifs de Belgique éprouvent une inquiétude croissante et sont de plus en plus nombreux à quitter le pays, non seulement à la suite de l’attentat mais aussi de la multiplication des actes antisémites au cours des quinze dernières années.