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En tête dans les sondages en France, Marine Le Pen veut présider un groupe anti-Union européenne au parlement européen après les élections

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PARIS (EJP)—La présidente du Front National, Marine Le Pen, va proposer de coprésider le groupe anti-Union européenne qu’elle espère voir se former au prochain parlement européen après les élections européennes (22-25 mai).

La dirigeante du parti d’extrême droite espère la formation d’un groupe “souverainiste et eurosceptique”.

Le Front National, qui compte trois eurodéputés sortants, dont le père de Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen, en espère entre 15 et 20.

va proposer de coprésider le groupe d’anti-UE qu’elle espère voir se former au parlement de Strasbourg après les élections européennes.

Interrogée par France 3 sur ses ambitions au lendemain des élections européennes, celle qui est candidate à sa réélection a répondu: “Je suggérerai à ce groupe qu’il existe une coprésidence, comme cela existe dans tous les autres groupes au parlement européen”.

“Et compte tenu de l’importance de la France, et notamment de son importance numérique en termes de députés européens, je pense que je pourrais être une des coprésidentes de ce groupe”.

Elle a expliqué se battre pour “pouvoir avoir un groupe, pour pouvoir amender en plénière, pour pouvoir se voir accorder des rapports, ce qui n’est jamais le cas quand vous êtes non inscrits, surtout quand vous êtes du Front national”.

En France, tous les sondages placent le Front national en tête.

Selon un sondage Ipsos-Steria, le FN se maintient en tête des intentions de vote aux élections européennes, inchangé à 24 %, mais l’écart avec l’UMP s’accroît, ce parti subissant un effritement à 21,5 %.

Le PS reste à 17 % d’intentions de vote. Europe Ecologie-Les Verts gagne un demi-point à 8,5 %, de même que les centristes UDI-MoDem à 8 %. Le Front de gauche est inchangé à 7 %.

Certains pays de l’Union européenne ont commencé à voter jeudi. Les bureaux de vote ont ouvert aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, donnant le coup d’envoi d’un scrutin visant à désigner pour cinq ans les 751 députés du Parlement européen. Près de 400 millions d’Européens sont appelés à voter.

Étalées sur quatre jours dans les 28 pays de l’Union européenne, ces élections pourraient voir les partis eurosceptiques et populistes réaliser des scores historiques non seulement en France mais aussi dans plusieeurs autres pays clés.

Si les Européens ne votent pas le même jour dans les différents pays de l’UE, les résultats seront cependant connus en même temps dans tous les pays membres, une fois fermés les bureaux de vote en Italie dimanche à 21 heures.

Des sondages à la sortie des bureaux de vote devraient toutefois être publiés dans certains pays, comme les Pays-Bas.

Les sondages britanniques donnent le parti indépendantiste Ukip, de Nigel Farage, au même niveau que les travaillistes, devant les conservateurs au pouvoir. Quant aux néerlandais, ceux-ci placeraient en tête le Parti de la liberté (PVV) de Geert Wilders.

Vendredi ce sera au tour des Irlandais et des Tchèques de se rendre aux urnes, samedi des Lettons et des Slovaques.

Enfin, dimanche, à celui de tous les pays restants, dont la Belgique, France, l’Italie et l’Allemagne.

La participation sera l’un des autres défis de cette élection. Elle n’a cessé de chuter avec les années. Lors de la première élection au suffrage universel, en 1979, elle était de 63%. Vingt ans plus tard, elle a chuté d’autant de points, s’établissant à seulement 43% en 1999.

Après l’élection des parlementaires européens, la Commission européenne, l’organe exécutif de l’UE, sera égalemet renouvelé. À commencer par le président de la Commission européenne. Nouveauté cette année, les chefs d’État et de gouvernement, chargés de proposer un nom au Parlement, devront ‘’tenir compte’’ du résultat du vote des Européens’ selon le traîté de Lisbonn

Mais en fin de compte ce seront les 751 nouveaux membres du Parlement européen qui seront amenés à accepter ou rejeter le nom d’un candidat qui sera mis en avant par les 28.

Les deux candidats principaux pour succéder à José Manuel Barroso sont le Social Démocrate allemand Martin Schulz (centre gauche) et Jean Claude Juncker, candidat des chrétiens démocrates (centre droit).

 

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