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Indignation après une violente manifestation anti-israélienne dans une université londonienne

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LONDRES (EJP) – Le Centre Simon Wiesenthal a exprimé son indignation après une manifestation anti-israélienne qui s’est déroulée à la University College London (UCL).

Les médias britanniques ont rapporté que des dizaines de policiers ont dû intervenir dans l’une des plus prestigieuses universités du pays pour mettre fin aux démonstrations de violence qui ont poussé des étudiants juifs à se barricader dans une salle parce que leur sécurité avait été menacée.

La foule criait ”Intifada, Intifada, from the river to the sea, Palestine will be free” (Intifada, intifada, de la rivière à la mer, la Palestine sera libre).

Les étudiants juifs, qui venaient d’écouter un discours de l’activiste israélien Hen Mazzig, ont attendu que la police les escorte au milieu d’une centaine de manifestants rassemblés à l’extérieur.

Mazzig, un ancien commandant de l’armée israélienne, avait été invité par les Amis d’Israël de la UCL pour parler de son travail humanitaire en Cisjordanie où il a aidé à construire des infrastructures médicales, des écoles, des routes et des infrastructures hydrauliques.

D’après le Daily Telegraph, la police enquête sur les déclarations de deux étudiantes juives qui disent avoir été agressées dans la soirée. L’une d’elles a été jetée au sol lorsque les manifestants sont entrés dans la salle de conférence par une fenêtre, l’autre a été poussée violemment contre une porte et a souffert d’une crise de panique.

Le principal organe représentatif des Juifs britanniques, le Board of Deputies of British Jews, a qualifié les manifestants de ”gens remplis de haine qui soutiennent la pire espèce d’extrémisme au Moyen-Orient”

”Nous déplorons ces manifestations agressives et intimidantes  qui ont perturbé un évènement estudiantin à la UCL”, a déclaré la vice-présidente du Board of Deputies of British Jews, Marie van der Zyl.

”Il est malheureux qu’au sein d’une société qui prône la liberté d’expression les étudiants d’une des meilleures universités du pays ne puissent pas organiser un évènement libre sans être la cible de violence”.

La vice-présidente a fait savoir que le Board avait l’intention de mettre le sujet sur la table lors d’un entretien lundi avec le ministre de l’Intérieur.

Dans une lettre à l’attention du professeur Sir Adrian Smith, vice-recteur de l’University of London, le directeur des relations internationales du Centre Simon Wiesenthal, Shimon Samuels, a exprimé son indignation à l’égard des évènements de la semaine dernière.

Il a déclaré que si les pogromistes de la UCL ne sont pas sévèrement punis, de telles démonstrations de violence infecteront d’autres universités londoniennes et toucheront de plus en plus d’étudiants.

Un porte-parole de la UCL s’est exprimé : ”la UCL et la UCLU ne cautionnent aucun acte d’intimidation ou de violence, pour quelque raison que ce soit. Par ailleurs, nous défendons intensément la place de la liberté d’expression dans le droit”.

”Nous reconnaissons également le droit aux manifestations pacifiques. Nous déplorons le fait que les manifestants aient tenté d’empêcher le bon déroulement de cet évènement mais nous soulignons que cette manifestation n’était pas violente”.

L’université envisage de prendre des mesures disciplinaires contre les étudiants le cas échéant.

Plus tôt cette année, les étudiants du King’s College London avaient été agressés par des manifestants alors qu’ils s’étaient réunis à l’occasion de la présence d’Ami Ayalon, l’ancien chef du Service de sécurité intérieure israélien, le Shin Bet.

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