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Après l’attaque contre des soldats de Tsahal à la frontière syrienne, l’armée de l’air israélienne cible des positions militaires syriennes

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L’armée israélienne (IDF) a confirmé le bombardement de plusieurs sites militaires syriens mercredi qui, dit-elle, ‘’ont servi à mener l’attaque contre des soldats de Tsahal en patrouille à la frontière la veille lorsqu’ un engin explosif avait explosé au passage de leur jeep.

 

Quatre soldats avaient été blessés dont un sérieusement.

 

Peu après cette attaque, dans le nord des hauteurs du Golan, l’artillerie de Tsahal avait riposté en ciblant des positions

 

Parmi les positions ciblée par l’aviation : une infrastructure d’entraînement de l’armée syrienne, un quartier-général militaire et des batteries d’artillerie.

 

Le lieutenant-colonel Peter Lerner, porte-parole de Tsahal pour le presse internationale, a déclaré : “l’attaque contre les troupes de Tsahal hier est une escalade de violence inacceptable en provenance de Syrie. Nous ne tolérerons pas cette menace contre les civils et soldats israéliens et nous continuerons à remplir notre mission en protégeant et défendant Israël des hostilités syriennes.”

 

Selon Tshal, l’explosion de mercredi est le dernier en date d’une série d’incidents à la fro,ntière nord d’Israël.

 

Le ministre de la Défense, Moshe Yaalon a déclaré: « Nous considérons le régime d’Assad responsable de ce qui se passe sur son territoire. S’il continue à coopérer avec les agents terroristes qui cherchent à nuire à Israël il en paiera un prix élevé’’, a-t-il ajouté.

 

Le Hezbollah, qui combat aux côtés des troupes d’Assad , est soupçonné d’être responsable de l’attaque de mercredi ainsi que d’une tentative d’ explosion il ya plusieurs semaines .

 

Si ceci se confirme, cela marquera la première fois que le Hezbollah libanais utilise la Syrie comme base pour attaquer Israël.

 

Le mois dernier, le Hezbollah a menacé Israël, affirmant qu’il ‘’saura choisir le bon moment et le lieu adéquat”, à la suite d’un raid aérien de Tsahal pour empêcher la transfert d’armes sophistiquées de Syrie vers le group chiite libanais.

 

Cependant, il a également été suggéré que les forces islamistes combattant contre Assad auraient pu être à la tête de l’attaque contre la patrouille israélienne.

 

 

Quelle est la position d’Israël sur le conflit interne en Syrie ?

 

 

Depuis le début du conflit en Syrie, Israël est resté en retrait et a déclaré à plusieurs reprises qu’il n’entendait pas intervenir. Une source au ministère israélien de la Défense déclarait récemment qu’Israël n’a pas la capacité de régler les problèmes internes en Syrie mais que sa politique consiste à n’agir que lorsque ses intérêts de sécurité sont directement menacés.

 

Même si des Syriens blessés dans le conflit ont été soignés dans des hôpitaux israéliens, les autorités israéliennes gardent un profil bas. ” Nous ne sommes pas en mesure d’influencer ce qui se passe là-bas et nous n’avons pas de préférence, ” dit-on.

 

La principale préoccupation d’Israël est le sort de l’arsenal d’armes stratégiques du président syrien Assad qui sous le contrôle de jihadistes en Syrie ou du Hezbollah au Liban pourraient être déployées contre Israël, sans compter avec la possible fourniture de Russie. Tout ceci pourrait remettre en cause la stabilité du plateau du Golan qui avait été calme pendant des années.

 

Le fonctionnaire de la Défense affirme :

 

” Nous ne tolérerons pas le transfert d’armes sophistiqués à des organisations terroristes’’, souligne-t-on au ministère de la Défense.

 

Israël dispose d’options politiques limitées pour influencer l’avenir du conflit interne syrien qui est décrit de Jérusalem comme un ”grand désordre”. L’opposition à Assad, déjà très fragmentée, n’est pas assez forte pour vaincre le président syrien.

 

Israël a défini des lignes rouges à ne pas franchir, notamment: le transfert d’armes stratégiques au Hezbollah ou à d’autres groupes djihadistes, la rupture de la frontière d’Israël sur le Golan et le transfert de missiles S- 300 missiles sol -air de la Russie au régime d’Assad .

 

Sur la question de l’armement des rebelles, il n’y a pas de position officielle israélienne. Bien que certains dans les cercles politiques israéliens favorisent l’armement par l’Europe des groupes modérés de l’opposition. Néanmoins, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a appelé à la prudence lors d’une récente réunion avec le Premier ministre britannique David Cameron afin d’éviter que les armes ne tombent entre de mauvaises mains .

 

Quelles sont les préoccupations d’Israël en Syrie ?

 

 

Alors que la communauté internationale se concentre sur le stock d’armes chimiques syrien, Israël n’en est pas moins préoccupé par l’arsenal d’autres armes stratégiques – y compris des missiles sophistiqués sol- sol , sol- air et sol- mer qui contrôlées par les jihadistes en Syrie ou le Hezbollah au Liban pourraient être déployés contre Israël.

 

Le Hezbollah , chapoté par son patron, l’Iran, est profondément investi dans le maintient de la survie du régime d’Assad et déploie ses troupes contre l’opposition. De plus en plus dépendant du soutien du Hezbollah , Assad a tenté de transférer des armes de plus en plus avancées à son allié libanais chiite.

 

Israël a mené des frappes aériennes sur la Syrie à deux reprises. La première, afin de détruire un convoi transportant des missiles anti-aériens SA- 17 portables de fabrication russe à destination du Hezbollah au Liban. Le deuxième visait les sites près de Damas où sont apparemment stockés les missiles sol-sol Fateh – 110 à guidage de précision, à nouveau destinés au Hezbollah .

 

Israël a clairement fait savoir son opposition au transfert des missiles sol-air sophistiqués de longue portée S-300 à longue de Moscou à Damas. Ces missiles ont une portée opérationnelle de près de 200 km, et représentent une menace ‘’de haut niveau’’ pour l’espace aérien israélien.

 

Début mai, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a rencontré le président russe Vladimir Poutine et lui a demandé d’annuler le transfert des S- 300. Quant aux autorités israéliennes, elles déclarent qu’Israël se doit d’intervenir pour empêcher ces missiles de devenir opérationnels.

 

Il existe également la crainte que dans le future Assad transfère ces armes dans un endroit plus discret et plus sûr, comme pourrait l’être le Hezbollah . Du point de vue d’Israël, une telle évolution serait considérée comme une escalade inacceptable.

 

 

BICOM, British Israël Communications § Research Centre, basé à Londres, a contribué à cet article.

 

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