Lorsque Jonathan Pollard fut libéré de prison en 2015 après avoir purgé 30 ans de sa peine à perpétuité aux Etats-Unis pour avoir transmis des informations classifiées à Israël, la commission de libération conditionnelle avait imposé des directives strictes pour une période de cinq ans.
Dans le cadre de ces restrictions, Pollard n’avait pas été autorisé à quitter son domicile entre 19 heures et 7 h 00, était surveillé par un appareil GPS et n’était pas autorisé à quitter les États-Unis.
Mais depuis vendredi, il sera autorisé à quitter le territoire américain et à se rendre en Israël où il souhaite s’installer.
Il prévoit de déménager en Israël dès que la santé de sa femme le permettra, a déclaré son avocat, après que le ministère américain de la Justice ait mis fin à sa libération conditionnelle.
‘’Jonathan et Esther prévoient de venir en Israël, mais ils ne peuvent pas le faire immédiatement, en raison des traitements de chimiothérapie d’Esther’’, a déclaré l’avocat de Pollard, Eliot Lauer.
Pollard a exprimé ‘’son appréciation et sa gratitude’’ à l’ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Ron Dermer, pour son aide à mettre fin à sa libération conditionnelle.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est félicité samedi de la fin de la libération conditionnelle de Jonathan Pollard et a déclaré qu’il était impatient de l’accueillir.
‘’Le Premier ministre s’est engagé à sa libération pendant de nombreuses années et a travaillé sans relâche pour son retour’’, lit-on dans un communiqué du bureau de Netanyahu.
Pollard, 66 ans, a obtenu la citoyenneté israélienne en 1995 et a exprimé à plusieurs reprises son désir de s’installer en Israel avec sa famille.