Trente et un pays ont décidé de boycotter la réunion de mercredi à New York marquant le 20e anniversaire de la Conférence mondiale de Durban sur le racisme, baptisée Durban IV, en raison de sa plateforme antisémite utilisée pour attaquer l’Etat d’Israël.
Plusieurs pays européens ainsi que les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada et Israël avaient déjà annoncé leur boycott de cette réunion organisée en marge de l’Assemblée générale annuelle des Nations Unies.
Les pays européens qui ont annoncé leur non-participation sont l’Italie, la Croatie, l’Autriche, la Bulgarie, la République tchèque, la Slovaquie, la Slovénie, la Roumanie, la France, l’Allemagne, Chypre, la Hongrie et les Pays-Bas. La Belgique a déclaré qu’elle n’enverrait pas de délégation ministérielle à l’événement.
La déclaration de Durban de 2001 désignait Israël comme ”raciste”. Lors du forum parallèle des ONG, des activistes ont distribué des copies de la théorie de conspiration antisémite “Les Protocoles des Sages de Sion”, des tracts affirmant qu’Hitler avait raison et d’autres documents présentant la haine des Juifs.
Cette année, “nous avons doublé le nombre de pays qui boycotteront Durban”, a écrit sur Twitter l’ambassadeur d’Israël aux Nations unies, Gilad Erdan.
“31 pays vont boycotter l’événement honteux de cette conférence antisémite, soit plus du double du nombre de pays qui l’ont boycottée par le passé”, a-t-il ajouté.
“J’ai pris la décision (de boycotter la conférence) en raison de préoccupations historiques concernant l’antisémitisme et l’utilisation abusive de la plate-forme pour des attaques contre Israël”, a déclaré le ministre tchèque des Affaires étrangères Jakub Kulhánek.